Rencontre Finale

Publié le par Ketzol

Voici une nouvelle publié il y a longtemps sous la forme de Strip. Tout les épisodes sont réunis ici...
Et comme je veux me remettre à écrire, ca me fait plaisir de republier ca, en attendant d'autres publications ! ^_^
A l'époque ca m'avait bien fait marré d'écrire tout ca. Pas de prétentions, de l'humour, de l'action, un bon moment quoi...



Rencontre Finale
par Ketzol

Nicolaï montait les escaliers. Comment allait il retrouver ces gens dans cet immeuble ?
Il eut une idée. De nuit, dans un tel immeuble, il pourrait surement accéder à une salle d'où était gérer la sécurité. De là, il aurait accès au caméra du batiment. Il devrait d'ailleurs faire attention d'être assez discret.

 

D'après ses connaissances militaires, Kamarad communiste devina aisément où pourrait se trouver la pièce où se trouverait les gardes.
Il observa un plan de secours qui se troubait affiché contre un mur. Effectivement, tout semblait indiqué que le bureau qu'il cherchait se trouverait au rez de chaussée, non loin de l'entrée principale. Il s'y rendit.

 

Une fois arrivé non loin du bureau, il apercut deux officiers militaires.
-"Etrange..." se dit il en lui même
Sans un bruit, il avança dos au mur. Faucille sorti, il bondit de l'ombre sur l'un des militaires tandis que de l'autre bras il écrasa le crane du second avec son marteau. La faucille et le marteau, une fois de plus avait rempli leur office.
Il ne perdit pas un instant, et passa la porte que protégeait les deux hommes.

 

Le couloir dans lequel venait d'entrer nicolaï était relativement sombre, seul quelques luminaires relativement vieux, clignotait au plafond. C'était un peu comme si il venait de passer dans un autre batiment... Rien à voir avec le modernisme du précédent. Pourtant, il s'agissait bien du même immeuble.
-"Tss.. Suppression de personnel encore..." dit Kamarad Communiste en pensant aux femmes de ménages.
Il n'entendit aucun bruit dans le couloir, et continua donc son avancée.

 

Plus il avancait, et plus le couloir devenait sombre et glauque, le couloir descendait, et il venait approximativement de descendre deux étages.
-"Surement une base militaire, cela devient de plus en plus étrange.."
Nicolaï observait les moindres recoins de cet endroit. Il finit par découvrir une porte à la fin de cet interminable tunnel. A cet instant, il entendit un bruit de moteur provenant de derrière lui.
Il se dissimula sur l'un des cotés, derrière des bidons laissés vides sur les côtés. Il y trouva d'ailleurs une corde, qu'il prit pour plus tard. Celle ci lui servirait surement.
Le bruit du moteur s'approchait, et Nicolaï découvrit une petite automobile éléctrique, quelque peu semblable à celle que l'on trouve sur les terrains de golfs. Cependant, celle ci possédait quatres places, et deux militaires armés accompagnaient deux hommes qui semblaient être des généraux.
A la vitesse ou roulait leur véhicule, ils étaient visiblement très préssés, et ennuyés. Surement à cause des cadavres qu'avaient laissés nicolaï à l'entrée. La voiture passa devant lui.
-"... Il as du le raté ! Vous vous rendez compte ? Il est peut être encore en vie !" dit l'un des généraux de la voiture.
-"Du calme général Switch, du calme, nous allons voir ca..." lui retorqua le second.
La voiture continua son avancée dans le couloir...

 

Nicolaï regarda la voiture passer devant lui. Tout ceci était étrange, très étrange...


(A suivre...)
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Une fois la voiture passé devant lui, il continua son avancée dans le tunnel en repensant continuellement à ce qu'il avait entendu.
Il finit par arriver devant une grande porte en métal.
Bien décidé à entrer, il brandit au dessus de lui ses deux armes, les croisa, et un rayon en jaillit en direction de la porte. Celui ci était continu, et lui permit de fondre le métal, en y dessinant une porte. La porte métallique tomba d'un coup, s'ouvrant sur une pièce d'architecture moderne. Au centre de celle ci se trouvait plusieurs hommes réunis autour d'une table, ainsi que plusieurs gardes armés entre lui et les hommes attablés.

 

-"Mais tirez bon dieu ! " dit l'un des généraux attablés.
Les gardes firent feu.
Kamarad Communiste portait une cobinaison pare balle, mais celle ci ne ferait pas long feu face à la puissance qui se trouvait face à lui. Il bondit à l'intérieur de la pièce, et évita plusieurs balles grace à se super agilité. Il lanca sa faucille sur les gardes. Du sang gicla un peu partout dans la pièce, et plusieurs hommes tombèrent à terre. La faucille quant à elle reviens à la main de son propriétaire tel un boomerang.
Les gardes qui restaient en vie, pris de peur se mirent à fuir. Nicolaï regarda les hommes attablés. L'un d'eux se recula dans son fauteuil et s'alluma tranquillement un cigare. Les autres, voyant se décontraction semblèrent plus détendu.

 

-"Ainsi c'est vous Kamarad Communiste ? " dit l'homme au cigare. "Nous qui pensions avoir affaire à notre propre personnel, nous voilà rassuré..."
Nicolaï fut quelque peu surpris par ces paroles.
-"C'est donc vous qui avez brisé les règles, et avez lachement tué Captain Capitaliste ? "
-"C'est exact." lui répondit l'homme en tirant une bouffée sur son énorme cigare.
-"Mais pourquoi ?"
-"Restriction de budget, suppression de personnel, délocalisation.... Il nous coutait bien trop cher."
-"..." Nicolaï en resta sans voix.

 

Personne n'aurait du briser ces règles. Cela ne devait pas arriver ainsi, il devait se battre face à face, l'un contre l'autre avec honneur. Nicolaï sentit la colère monter en lui.
-"Vous êtes tous pire les uns que les autres..." cracha t'il au petit comité qui lui faisait face.
-"Ne vous inquietez pas." lui dit l'hommeau cigare, un sourire en coin. "Vous pouvez entrer messieurs"
Sur le coté gauche, une porte s'ouvrit, et Kamarad Communiste découvrit ce qui allait devenir son futur adversaire. Face à lui se trouvait une armée de robot, il était une cinquantaine... Nicolaï ne put cacher sa surprise ainsi que sa peur.
-"Productivite, productivité..." lui dit l'homme au cigare


(A suivre...)
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L'armée de robot faisait face à Nicolaï. Tous avancères de quelques pas de manières très militaires. De véritables automates... La rencontre n'était pas équilibré, nicolaï le savait au fond de lui. Après la surprise, ce fut au tour de la peur de gagner Kamarad Communiste.
Le combat commenca.

A quelques lieux d'ici, une ombre se releva tant bien que mal, beaucoup de sang coulait, et la douleur était atroce. L'ombre, observant sa blessure, comprit.
-"Les salauds..." L'ombre ne prononca que cette phrase, et disparut, dans la nuit.

Dans le building, Kamarad communiste tentait aussi bien que mal de s'en sortir et de repousser les assauts continue des robots. Pour l'instant, il tenait le coup, hormis que lui, fatiguait...
Les généraux observait le combat depuis le bureau. Ils semblaient content de leur dernière création et trouvait le combat plaisant. L'homme au cigare, sortit une petite boite de son costume.
-"Messieurs ? Un petit cigare ? Vous l'apprécierez d'autant plus avec ce spectacle !" dit il en leur tendant la boite.
Nicolaï savait qu'il ne pourrait résister longtemps aux assauts de ces machines. Il lui fallait trouver une solution de toute urgence. Ces machines devaient bien avoir un point faible, un défaut quelconque...
Il repensa aux mots de l'homme aux cigares : -"Productivite, productivité..." C'était cela la clef, et Nicolaï le savait. Si les budgets était réduits, les tests de vérifications n'avaient pas été complètement optimisé. Fort de leur créations, ils n'avaient surement pas fait toutes les vérifications et tests normalement nécéssaires ! Leur arme, allait se retourner contre eux, Nicolaï en était désormais certain.
En attendant, il fallait resister. Et trouver cette faille. Il y en avait forcément une.

Ce soir là, dans la nuit, sombre et obscure, on pouvait observer une ombre jaillissant de toit en toit. Celle ci se rendait en direction du building où se trouvait nicolaï.
Arrivé devant l'entrée, l'ombre prit enfin un visage. Il s'agissait de John, Captain Capitaliste. Visiblement mal en point, il entra tout de même dans le building. Son sang avait recouvert son costume, lui faisant prendre une teinte pourpre, semblable au costume de sa némésis, son ennemi de toujours Kamarad communiste.
Mais désormais, ce n'était plus lui l'ennemi.
John passa devant l'agent de sécurité. Il le connaissait bien, il était le seul à respecter l'agent dans le building, et celui ci le savait. Seul John lui disait bonjour, et lui parlait de sa famille en passant par ce hall tout les soirs...
-"Bonsoir Patrick" la douleur devient plus forte et John se plia en deux. "La famille ca va ?... " dit il en se relevant.
Patrick, l'agent de sécurité, fut pris de tristesse. Il savait qu'il ne devait pas laisser passer John. Qu'il avait été ... viré.
Il se ressaisit. "Ca va m'sieur john, ca va... Ces messieurs vous attendent..., et votre ami est là !" dit il à John en lui désignant l'ascenceur, et en faisant un clin d'oeil.
John se releva, et se dirigea difficilement vers l'ascenseur.
-"Merci Patrick, merci..." dit il alors que les portes de l'ascenseur se refermèrent.

(A suivre...)
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Le combat faisait rage dans le sous sol du building. La fatigue et la douleur commencait à harceler Nicolaï. Les généraux, toujours assis autour du bureau, contemplait la scène et fêtait dejà leur victoire.
Mais c'est à cet instant que John entra dans la pièce. Les hommes ne le reconnurent pas tout de suite, Nicolaï, lui, ne le remarqua même pas. Le général qui semblait le plus à l'aise auparavent, en perdit son cigare, qui tomba à terre. Il resta figé, bouche bée.
Nicolaï l'apercut, se prenant un coup au même moment sous l'effet de la surprise. John, entra dans la mélée.

 

Combattant côte à côte, les deux hommes reprirent l'avantage. L'un des généraux, tapota quelques choses sur une console, et plusieurs robots firent leur apparition dans la pièce quelques secondes plus tard. Un pan de mur s'était levé et avait découvert une vague supplémentaire de robot.
John était toujours blessé et Nicolaï avait prit énormément de mauvais coups. Une masse d'ombre s'était formé derrière la dernière nuée de robots. Une larme coula sur les joues de John et Nicolaï. Ils ne s'en sortiraient jamais...
Nicolaï malgré sa super perception, n'avait toujours pas découvert la faille de ces machines. Il y en avait pourtant forcément une !

 

La masse derrière les robots avanca dans la lumière, il s'agissait d'hommes, et de femmes. Certains d'entre eux portait de grandes clefs métalliques, d'autres d'énormes barres de fers, ils s'agissaient des ouvriers. Tous se dirigeaient vers les généraux.
-"Arrete les machines Lee !"
Les machines se figèrent d'un coup, et tombèrent au sol, inertes. John et Nicolaï tombèrent aussi au sol, leur corps ne pouvant résister à la douleur et à la fatigue qu'ils venaient de subir.
Les hommes et femmes, armés de leur outil avancèrent vers le bureau. L'un des généraux tenta de s'échapper, mais plusieurs ouvriers l'interrompirent dans sa course. Un coup, un deuxième, puis trois, etc... Visiblement, les ouvriers ne connaissaient pas la pitié. L'homme mourut en l'espace de quelques instants sous le déluge de coups.
Le sort réservé aux autres hommes ne fut pas meilleur à voir. Ce combat ne durerait pas longtemps.

 

-"Vous n'auriez jamais du vous attaquez à eux..."dit l'un des ouvriers en éclatant le crane d'un des généraux avec sa barre métallique.
L'un des généraux, le dernier survivant était acculé au mur.
-"Arretez, pitié... Votre gouvernement était au courant, nous avions un accord..." dit-il
-"Enfoiré..."lui répondit l'un des ouvriers en russe.
L'un des ouvriers prit la parole.
-"Notre gouvernement ne nous as pas dit ce que vous prépariez... Nous ne l'avons su que très récemment... Tout comme l'amérique, ne sait pas ce que vous avez fait à leur héros. Vous êtes des pourris, ceux de notre gouvernement qui ont passé cet accord avec vous aussi. Tout le monde paiera. Il est temps que des gens honnêtes nous dirigent, nous et vos compatriotes. Si Captain capitaliste, et Kamarad communiste ont combattu côte à côte, je suis sur que nous pouvons, nous aussi, vivre côte à côte."
-"Pitié ne me tuez pas, pitié..." L'homme continuait à se larmoyer aux pieds des ouvriers.

 

Derrière la masse, Nicolaï et John s'étaient relevés. L'un contre l'autre il se faufilait à travers la foule qui s'écartait au fur et à mesure. Ils arrivèrent finalement devant l'homme et se regardèrent tout deux.
-"Il est temps de mettre un terme à tout ça Nicolaï" dit John
-"Tu as raison John." Il regarda les hommes attroupé autour d'eux.
-"Mesdames, messieurs, vous pouvez finir votre office. Nous sommes aujourd'hui à l'aube d'un monde meilleur." annonca Nicolaï
L'homme mourut en quelques instants.

 

Le lendemain, à la une des journaux du monde entier, on pouvait voir le symbole de la tolérance internationale. Une foule hétéroclite, et au milieu d'eux, en cherchant bien, on y apercevait John et Nicolaï.


FIN


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Publié dans Ecriture

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